[...] Le lien entre l'utilisation de bancs solaires et l'apparition de cancer de la peau est bien établi et des mesures s'imposent. [...] 

[...] Il n'y a eu aucun contact particulier, ni avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, ni avec l'Etat fédéral, ni en concertation, ni en conférence interministérielle (CIM).

En tant que tel, le numérus clausus n'a pas de conséquence directe sur mes compétences à la Commission communautaire française. [...]

[...] Je suis favorable à ce type de disposiitf, qui apporte une réponse sanitaire essentielle aux usagers, grâce au matériel stérile, tout en donnant une opportunité d'entrer en contact avec eux et de les aider.

Les aider permet d'éviter la propagation des maladies, l'isolement et d'autres dangers. Vous connaissez les risques et enjeux liés à la consommation de drogues, qui plus est quand on est en situation de précarité. Donc, oui, je soutiens cette résolution, et non, je ne vais pas la mettre au placard.

La coqueluche est une maladie à déclaration obligatoire.

Le moyen de prévention de la coqueluche est la vaccination. La vaccination des femmes enceintes, des nourissons et des enfants relève de l'ONE et de la Fédération Wollonie-Bruxelles. La Commission communautaire française n'est pas compétente pour ces matières ni pour l'enregistrement des cas, du ressort de la Commission communautaire commune, ni pour l'organisation des programmes de vaccination.

Le cancer de la peau est un problème de santé publique important et l'augmentation de la prévalence de ce cancer doit attirer l'attention des pouvoirs publics.

En ce qui concerne la mise en oeuvre de telles campagnes, j'estime que la Fondation contre le cancer est l'acteur le plus pertinent pour assurer l'information et la prévention. [...]

Je m'étonne que la campagne menée par Euromelanoma ne mentionne psa ce facteur et n'évoque que des dangers liés à une exposition excessive au soleil. Cette campagne, dont je ne conteste pas les objectifs, évoque comme stratégies l'information, le changement de comportement des individus et le recours au dépistage,  ce qui me semble ne représenter qu'une solution partielle à une problématique également déterminée par des facteurs environnementaux et les réglementations en matière d'exploitation de centres de bronzage, par exemple. 

Télé-Accueil offre une écoute généraliste dans le respect et l'absence de jugement par le biais du numéro gratuit 107 et d'un chat sur internet.

Son subside prévisionnel 2018 est constitué d'une enveloppe de 504.000 euros : 269.000 euros de frais de fonctionnement et 235.000 euros pour courvrir les trois mois équivalents temps plein (ETP) de l'équipe. [...] 

Régulièrement, Télé-Accueil lance des campagnes de sensibilisation afin de renforcer l'équipe d'écoutants. [...]

Les chiffres auxquels vous faites référence concernent la Belgique francophone. A Bruxelles, en 2017, les écoutants de Télé-accueil ont décroché 43.358 appels téléphoniques contre 41.375 en 2016, soit en moyenne 119 appels par jour. Un chiffre en croissance de 4,7%.

Le groupe de travail dédié aux questions de la nutrition et la santé se réunit environ tous les mois et, lors de sa dernière réunion, il a examiné la question du Nutri-Score. [...] Les entités fédérées ont rappelé qu'elles soutenaient l'adoption de ce système, et ont souhaité que la cabinet de la minsitre fédérale fasse état de l'avancement du dossier. [...]

[...] Les entités fédérées concernées n'ont malheureusement pas obtenu de réponse très précise à leur demande. Le cabinet de Mme de Block les a informé que des discussions étaient toujours en cours avec les parties prenantes et que beaucoup de questions devaient encore trouver une répoinse.

En ce qui concerne Cultures & Santé, l'asbl soutient les professionnels dans le domaine de la littérature en santé, par le biais de fiches méthodologiques et de formations ayant pour but de rendre leurs outils écrits plus lisibles et compréhensiblles par tous les publics. Selon cette asbl, la méthode Nutri-Score, tout comme celle des "trafic lights", constitue un outil à encourager car elle permet au citoyen de mieux se repérer dans l'offre alimentaire [...]

Concernant l'étiquetage nutritionnel, le site mangerbouger.be développlé par l'asbl question santé propose plusieurs articles accessibles et intéréssants de mieux comprendre cet étiquetage. 

J'ai tenu à soutenir ce secteur, non seulement pour respecter les engagements pris vis-à-vis du projet pilote de la Cité Sérine, mais aussi parce que le secteur des soins palliatifs et continués a fortement évolué ces dernières années. [...] 

[...] Avec l'extension de sa capacité d'accueil de 7 à 25 patients, l'asbl Cité Sérine s'est engagée dans une réflexion en profondeur sur les besoins des patients et de leur entourage et sur ses diverses missions. 

Afin d'aider l'asbl sur le plan financier, un subside complémentaire de 300.000 euros lui a été octroyé.

Je constate avec vous qu'il est nécessaire, voire indispensable, de sensibiliser l'opinion publique aux soins palliatifs. C'est la raison pour laquelle j'ai soutenu la demande de la Fédération bruxelloise pluraliste de soins palliatifs et continus (FBPS) l'année dernière, en lui octroyant un subside. [...]

Pour 2019, la fédération a introduit une nouvelle demande de subvention plus importante (20.000 euros), permettant le cofinancement de la campagne nationale. [...]

[...] Il s'agit de faire passer une autre image des soins palliatifs en changeant de paradigme. Dans la mentalité collective, les soins palliatifs sont actuellement associés à des représentations d'abandon médical et mort imminente. 

En 2017, 890 infections par le VIH ont été diagnostiqués en Belgique. [...] On note une légère diminution par rapport à l'année précédentes. [...]

[...] Les grandes villes concentrent généralement une grande partie des cas de VIH pour diverses raisons sociodémographiques.

[...] C'est à Bruxelles que le nombre de tests est le plus élevé. On y enregistre 110 tests pour 1000 habitants conte 68 pour la région wallonne et 51, pour la Flandre.

En ce qui concerne le dispositif de dépistage démédicalisé destiné aux personnes migrantes, j'ai effectivement décidé, dès l'année 2016, de soutenir sa mise en place. Lors de l'appel à projets lancé en 2017 concernant les initiatives de promotion de la santé, ce projet a été intégré au programme de la Plate-forme prévention SIDA, désormais fusionné avec le service SidAids Migrants. Il bénéficie donc d'une stabilité pour au moins trois ans.

Le rapport d'évaluation de l'année 2017 présente de nombreux résultats intéressants. Je n'en citerai que quelqu'uns : 76 séances de dépistage ont été organisées au cours de l'année, 374 dépistages ont été effectués au cours de ces séances. Les personnes dépistées sont à 73% des hommes et à 27% des femmes. La tranche d'âge la plus représentée est celle des 30-39ans, suivie de celle des 20-29ans.

Plus d'un tiers des personnes dépistées est en situation socioprofessionnelle précaire, c'est-à-dire sans emploi ou bénéficiaire d'allocations diverses. Cinquante-cinq pour cent sont originaires d'Afrique subsaharienne. Le résultat du test a été réactif dans cinq cas sur 374, ce qui donne une prévalence de 1,3%.

Plus de la moitié des tests a été réalisée dans un contexte délocalisé, soit lors du travail de rue, soit lors des permanences mobiles dans un bus. Les permanences qui se tiennent au siège des associations attirent nettement moins le public.

La réduction de tagasime est inscrite dans le Plan de promotion de la santé gu Gouvernement francophone bruxellois. A la suite des appels à projets basés sur ce plan, le fonds des affections respiratoires (FARES) a été désigné pour une période de trois ans. La subvention allouée vise à soutenir le FARES dans la mise en oeuvre d'un programme associant les adultes relais en contact avec les jeunes dans différents milieux de vie: associatif, familial ou résidentiel (par exemple en internat) associatif ou récréatif. Les principales stratégies consistent dans la formation de ces adulte relais, l'accompagnement de projets et l'offre de documentation et d'outils. 

Plus spécifiquement, concernant la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, le Fonds des affections respiratoires (FARES) a participé, avec plusieurs autres organismes, à la campagne Générations sans tabac, qui promeut des lieux sans tabac, en particulier ceux qui sont fréquentés par des enfants et des jeunes, comme les clubs de sport, les établissements scolaires, les associations de jeunesse ou divers lieux gérés par les communes.