Pour accompagner les exportateurs bruxellois :
700 entreprises bruxelloises, tous secteurs confondus, exportent vers le Royaume-Uni (RU), 4ème partenaire commercial de la Région bruxelloise. Plus de 55.000 emplois sont concernés. Soutenir ces entreprises exportatrices dans l’évolution de leurs échanges commerciaux avec le RU est donc primordial pour notre économie et pour l'emploi des Bruxellois.es.
Dans ce nouveau contexte du retrait du RU de l'Union Européenne (Brexit), nos exportations vers le RU continuent à augmenter en passant de 530.983.025 € en 2015 à 607.347.999 € pour 2017. Et pour le premier trimestre 2018 nous relevons une hausse de 5,08% par rapport à la même période en 2017. La secrétaire d'État au Commerce extérieur Cécile Jodogne a monitoré l'évolution conjoncurelle des échanges commerciaux avec le RU et mène depuis 2016 plusieurs actions pour soutenir cette tendance positive.
Certains de nos secteurs d'exportation avantagés
Les secteurs du lobbying, de la consultance, et des services juridiques à Bruxelles, notamment dans les matières régies par l’Union Européenne (UE), pourraient être les premiers bénéficiaires du Brexit. Il y a donc lieu de les promouvoir auprès des entreprises basées au RU pour les convaincre de l’excellent ratio prix-qualité des services offerts.
Un accent particulier est mis sur le rôle que Bruxelles peut jouer en matière d’arbitrage. Avec les infrastructures nécessaires, le CEPANI (le centre d'arbitrage et de médiation de référence en Belgique), comme acteur principal et la nouvelle loi belge relative à l’arbitrage entrée en vigueur en 2013, Bruxelles a de quoi se profiler comme véritable hub européen d’arbitrage.
Bruxelles veut donc se positionner en matière de :
- transactions financières mondiales ; écosystème régulatoire (ex. : point de contact unique pour les institutions financières et les régulateurs);
- infrastructure financière (capitaliser sur les atouts de Bruxelles en ciblant quelques secteurs de niche);
- gestion de fonds de pension et asset management.
Actions menées pour soutenir les exportateurs bruxellois :
- Organisation d'un séminaire Brexit à l'attention des exportateurs bruxellois (novembre 2018). Un outil "Brexit impact scan" est mis à disposition, des experts répondent aux questions des participants. BECI, la Chambre de Commerce et d'Industrie bruxelloise et hub.brussels co-organisent cet événement.
- Création d’un point-contact où les entrepreneurs bruxellois peuvent adresser leurs questions, avec notamment la diffusion d'une adresse électronique de contact : brexit@brusselsinvestexport.com.
- Recensement des entreprises bruxelloises qui exportent vers le RU et/ou qui y ont une présence (filiale) afin d’évaluer la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes d’accompagnement et de soutien à leur égard.
- Rencontre avec Febelfin (2016) afin de dessiner les contours d’une action à Londres fin 2016 pour promouvoir la place financière bruxelloise.
- Organisation d’un séminaire “Brussels, leading destination for international financial operations” à l’Ambassade belge à Londres le 13 décembre 2016.
- Rencontre avec le CEPANI en août 2016 afin de déterminer le contenu, la forme et la date d’une action à Londres pour promouvoir Bruxelles comme hub d’arbitrage.
- Rencontre avec l’Ordre des barreaux francophone et germanophone afin de définir comment continuer à attirer et garder les nombreux cabinets d’avocats britanniques présent à Bruxelles, créateur d’emplois à haute-valeur ajoutée.
Pour attirer les investisseurs étrangers à Bruxelles :
Un effet favorable est attendu sur le flux d’investissements étrangers à Bruxelles, et donc pour notre économie. La Région bruxelloise est un pôle international reconnu, mais elle est aussi, plus que jamais, LE centre de décision et d'expertise européen. Le choix de Bruxelles par le marché d'assurances Lloyd's est un exemple qui illustre bien l'attractivité de notre Région.
L'action de la secrétaire d'État Cécile Jodogne vise à amplifier l'attrait géo-politique de Bruxelles car il s’agit d’une piste pour la création d'emplois directs et indirects pour les Bruxellois.
L'objectif est de prospecter des entreprises basées au RU et souhaitant un accès facile au marché européen de 500 millions de consommateurs. Il s’agit tant d’entreprises britanniques que d’entreprises étrangères basées au RU, notamment celles actives dans des secteurs dans lesquels Bruxelles a des atouts considérables et est en position concurrentielle.
Une campagne de communication "business" lancée en 2017 est venue soutenir toutes les initiatives, telles que les séminaires à Londres, déployées par Cécile Jodogne. Cette campagne ciblée concerne 3 secteurs : le secteur financier et assurances, celui de l'audiovisuel et celui des sciences du vivant. Tous trois ils sont réglementés par l'UE, ils ont des centres d'activité au RU orientés vers l'UE, et dans ces trois secteurs nous avons des avantages concurrentiels à faire valoir. Trois atouts communs pour un impact maximal de la campagne menée. Ce ciblage et la coordination avec les moyens existants a permis de limiter le budget de cette campagne à 400.000 euros.
Cette stratégie se contrétise à travers 3 plateformes web spécifiques sectorielles. Trois séminaires supplémentaires entre décembre 2018 et mars 2019 sont programmés et une promotion/diffusion via la presse spécialisée londonnienne et les médias sociaux est en cours (novembre 2018).
La Plateforme Brexit mise en place en mars 2017 par la secrétaire d'Etat et réunissant les compétences ministérielles concernées permet la coordination des moyens et actions. Le lancement de cette campagne de communication a été rendue possible grâce à cette coordination.
Actions réalisées pour attirer les investisseurs à Bruxelles :
- Cécile Jodogne a organisé à Londres un séminaire à destination des diffuseurs Média britaniques en novembre 2017. Les objectifs : valoriser Bruxelles proche capitale de l’Europe, la présence de professionnels très qualifiés et multilingues, Bruxelles centre diplomatique et d’influence de premier ordre pour l’Europe, l'offre immobilière est jusqu’à 5 fois plus intéressante que dans d’autres villes d’Europe, etc. Le gouvernement britanique communique aussi en direction des diffuseurs de l'audiovisuel.
- Octobre 2017 : Séminaire en direction du secteur MICE (indutrie de l'événementiel et de l'organisation des rencontres internationales)
- Juin 2017 : Lancement à l’initiative de l’Upsi et de Cécile Jodogne du site Business2Belgium inventoriant les bureaux disponibles à Bruxelles
- Mai 2017 : Séminaire à Londres « Bruxelles, un centre financier alternatif au cœur de l’Europe »
- Mars 2017 : Séminaire à Londres «Bruxelles, hub européen pour les associations internationales»
- Février 2017 : Séminaire « Bruxelles, place juridique et d’arbitrage » à Londres
- Juillet-septembre 2016 : Rencontres avec des acteurs importants du secteur immobilier et des consultants afin de les associer à une réflexion pour un marketing bruxellois ciblant les potentiels investisseurs étrangers au RU
- Septembre 2016 : Mission de prospection en Inde par Bruxelles Invest & Export
- Juin-août 2016 : Identification du TOP 100 des entreprises britanniques
- Juin-août 2016 : contacts en cours avec les chambres de commerce indiennes, chinoises et américaines basées à Londres en vue d’organiser des événements conjointement avec BI&E.
Dans tous les pays où elle a mené une mission économique et où les investisseurs rencontrés sont aussi présents au RU et dont les activités dépendent du marché eurpéen, la secrétaire d'Etat au commerce extérieur a incité les décideurs à faire le choix de Bruxelles pour établir leur tête de pont européenne. Exemples : "Brussels days à New-York: pourquoi investir à Bruxelles ?" - Corée du Sud "[…] renforcer l'attractivité de la capitale européenne"
Cécile Jodogne veut présenter Bruxelles comme une alternative complémentaire à Londres pour garantir à ces entreprises une implantation stratégique pour l'accès au marché unique européen.
Pour défendre Bruxelles
Cécile Jodogne a consulté tous les cabinets ministériels bruxellois afin de collecter les points d'attention bruxellois à intégrer à la position belge sur le projet d'accord de retrait (sommet européen du 25 novembre). Pour l'optimisation des échanges commerciaux avec le RU, voici quelques points épinglés :
- durée suffisante pour la prolongation de la période transitoire;
- mobilité des étudiants et équivalence des qualifications professionnelles;
- garantir les intérêts spécifiques des services financiers et culturels;
- maintien des programmes de recherche scientifique engagés (2014-21);
- préférence pour une union douanière;