Brèves

"Aujourd'hui, osons parler de l'épilepsie"

11/02/2019

Ajourd'hui, osons parler de l'épilepsie75.000 personnes sont concernées par l’épilepsie dans notre pays. Vous et moi, proches, collègues, parents, voisins ou simples passants, nous pourrions un jour ou l’autre avoir à réagir pour protéger une personne en crise.

Savez-vous que la moitié des personnes atteintes souffrent des préjugés à leur encontre ou de discriminations ? Résultat : la stigmatisation diminue leur vie sociale et c’est comme une seconde maladie qui s’installe. Cela peut ralentir les apprentissages pour les enfants et les adultes peuvent en souffrir jusqu’à la dépression.

Epilepsie : sécuriser la personneAujourd’hui, journée mondiale de lutte contre l’épilepsie, je veux vous convaincre d’être attentif.ve à la campagne « …osons parler de l’épilepsie » menée par la Ligue Francophone Belge contre l’Épilepsie.  Je soutiens cette action dans le cadre de mon plan stratégique de promotion de la santé, avec les partenaires de la campagne (le Ministère de l’Enseignement, UNIA, AVIQ et SSMG). La lutte contre la stigmatisation en est un axe important et s’organise à travers diverses problématiques : handicap, VIH, usages de drogues ou santé mentale.

Enfant, épilepsie en activité sportiveEn suivant le lien ci-dessous, vous trouverez toutes les infos pratiques qui répondent aux questions importantes : quelles sont les manifestations ? que faire ? faut-il appeler les secours ? et bien d’autres encore.

Relayez cette info ou les publications de la Ligue auprès de vos amis. Les personnes qui vivent avec une épilepsie et leurs proches ont besoin de votre intérêt à mieux connaître la maladie. Merci à vous!

Toutes les infos et documents disponibles sur le site web de la Ligue francophone belge contre l'épilepsie

"Ce que nous n'admettons pas ici nous ne pouvons l'admettre ailleurs"

26/02/2019

Responsabilité sociétale d'entreprise RSEJ’ai voulu porter les valeurs de l'entrepreneuriat durable avec les entreprises bruxelloises exportatrices car «ce que nous n’admettons pas ici nous ne pouvons l’admettre ailleurs».

C’est ce qui a fondé mes décisions de ne pas participer ou d’annuler les missions économiques dans les pays où les droits humains sont ostensiblement bafoués par les gouvernements en place. Ce fut le cas pour les Philippines ou le Myanmar.

C’est ce qui a motivé mes actions ici à Bruxelles et m’a incité à insérer, à chaque fois que c’était possible, un volet à ce propos lors des missions économiques.

Respect des droits humains, égalité femmes-hommes et lutte contre la corruption sont parmi les principes juridiques fondamentaux applicables à la gestion de l’entreprise, et ces priorités en renforcent la réputation et la compétitivité.

Elles font partie des objectifs de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) et traversent toute la gestion entrepreneuriale. Cette facette de l’entrepreneuriat durable concilie le développement de l’entreprise et le développement sociétal.

 

"LEZ", l'air de Bruxelles et la santé des Bruxellois

LEZ - La zone de basse émission pour BruxellesNous avons confirmé aujourd’hui une décision cruciale pour la santé de tous les bruxellois.

En limitant progressivement la pollution des véhicules les plus anciens, le Gouvernement bruxellois va améliorer la qualité de l’air, c'est l'effet "LEZ", la zone de basse émission pour Bruxelles.

Je me réjouis de cette décision en tant que ministre bruxelloise de la Santé  et citoyenne.

De nombreuses maladies chroniques respiratoires ou cardio-vasculaires sont dues à la mauvaise qualité de l’air, pas seulement pour le milieu urbain, mais aussi pour les habitants des logements à proximité du trafic automobile dense.

La liberté de chacun de pouvoir se déplacer et surtout la possibilité de s’adapter progressivement a cette nouvelle situation a été prise en compte. Dans un premier temps seuls les véhicules très anciens (1997) seront concernés.

Cécile JODOGNE

Toutes les informations pratiques à propos de LEZ

"Nous y sommes arrivés bien avant ce terme", la Ministre félicite les fonctionnaires pour leur participation aux changements

30/01/2019

Réception des fonctionnaires de la cocof à l'occasion des voeux 2019Les vœux devant les fonctionnaires de la Cocof, secteur santé et fonction publique, furent pour la Ministre l’occasion d’adresser plusieurs messages personnels : accueils des nouveaux collaborateurs ou départs à la retraite pour d’autres.

Cécile Jodogne s’est adressée à tous pour se réjouir de l’intégration réussie des nouvelles compétences de la Cocof suite à la 6ème réforme de l’Etat. « On m’avait prédit un processus long, peut-être au-delà de cette législature. Il n’en est rien, nous y sommes arrivés bien avant ce terme et grâce à vous, tout est en place ». Elle souligne aussi que « le secteur de la santé concerné par l’application du nouveau décret promotion de la santé s’est, pour la grande majorité des associations, inscrit positivement dans le nouveau processus ».

Les services dont la Ministre est en charge ont été particulièrement mis à contribution : « nous pouvons être satisfaits du bilan qui peut être fait des réalisations de chacun des services présents ce midi, qu’il s’agisse du service de la santé ou des ressources humaines, mais aussi des services transversaux comme l’inspection le service juridique, l’équipe informatique , le secrétariat général etc …. » conclut-elle.

15 projets subventionnés en Région bruxelloise

21/02/2019

L'art-thérapie aide les personnes en souffrance psychique à retrouver des émotions positives«Parfois l’art peut être un acte de survie, un cri du cœur et du corps», ces mots furent prononcés par Helyett Wardavoir, spécialiste en santé publique lors de la rencontre que j’avais organisé entre les intervenants bruxellois en art-thérapie.

La créativité peut diminuer l’anxiété et renforcer l’estime de soi en prenant place dans un processus thérapeutique encadré par des professionnels de la santé mentale.

En 4 ans le budget consacré à l’art-thérapie a été plus que doublé. 15 projets sont désormais subventionnés, pour la part principale par le secteur santé dont je suis en charge en tant que ministre bruxelloise de la Santé.

A Bruxelles les Services de Santé Mentale (SSM) participent à des projets de ce type et d’autres projets ont été développés en direction de publics cibles fragilisés.

2 jours d'animations pour les 20 ans de la Fête de la Cerise

Fête de la Cerise 2017, parc Josaphat du 24 au 25 juinLe temps des cerises en fête est de retour au Parc Josaphat. Et la saison 2017 sera spécialement agréable ! Cette année la Fête schaerbeekoise de la Cerise prend de l’ampleur : 2 journées, plus d’animations, plus d’espace, un feu d’artifice, etc.

Il faut bien dire que 20 ans, cela se fête ! Nous sommes impatients vous retrouver nombreux pour ces bons moments à passer en famille ou entre amis.

Voici un extrait du SchaerbeekInfo, une double page sur la Fête de la Cerise avec un magnifique plan pour repérer vos animations préférées. A bientôt !

2 nouvelles casernes programmées pour le service des pompiers-ambulanciers bruxellois

21/11/2018

Les casernes du Service d'Incendie et d'Aide Médicale Urgente - SIAMI de la Région de Bruxelles-capitaleCécile Jodogne a confirmé lors d'un entretien accordé au quotidien Le Soir (extraits de l'article) sa décision de planifier deux nouvelles casernes pour les implantations des postes avancés (PASI) du SIAMU à Anderlecht et à Delta. La nouvelle caserne d’Anderlecht, s’érigera chaussée de Mons sur un terrain de 3800 m2. Le projet intégrera des équipements collectifs et du logement. La nouvelle caserne Delta quant à elle offrira une infrastructure plus étendue pour pallier aux limites de la caserne actuelle.

Ces décisions s’inscrivent dans le plan pluriannuel pour les infrastructures du SIAMU initié par la secrétaire d’État bruxelloise en charge de l’aide médicale urgente et de la protection contre les incendies dès le début de son mandat.

22 Services de Santé Mentale (SSM)

27/02/2019

Santé mentale : permettre aux services de s'adapter aux changements sociétauxEn 5 ans, j’ai augmenté de 17,4% le budget consacré à la santé mentale.

Les équipes pluridisciplinaires des 22 Services de Santé Mentale (SSM) assurent l’accueil et le suivi de 20.000 Bruxellois.es chaque année.

Pour soutenir les services face aux demandes nombreuses et complexes, le renforcement des équipes a été nécessaire. De plus les SSM doivent s’adapter aux évolutions sociétales.

Le nombre d’adultes isolés augmente et particulièrement les femmes isolées, ou en charge de famille monoparentale. La précarité financière fragilise plus encore les parcours de vie avec à la clé la nécessité d’un suivi familial. L’accessibilité et l’organisation des Services de Santé Mentale permettent de rencontrer ces publics.

La population des enfants, adolescents et jeunes adultes augmente et ils sont nombreux à évoluer dans des contextes difficiles. L’accès à une prise en charge multidisciplinaire est importante pour ces familles.

24 heures de formation professionnelle gratuite par an

17/05/2019

Une des propositions de DéFI en matière d'emploi : créer un droit à la qualification professionnelle tout au long de la vieLes secteurs d’activité dans lesquels nos entreprises créent de nouveaux emplois évoluent. Les profils et les talents recherchés aussi.

Une part grandissante des métiers exige une actualisation régulière des connaissances et des savoir-faire.

Nous avons une responsabilité en matière d’emploi : nous devons créer les conditions suffisantes qui permettent à chacun, quel que soit son niveau de formation initial d’accéder aux formations qualifiantes. Pour l’avenir professionnel de chaque Bruxellois. Pour que nos entreprises trouvent, parmi les Bruxellois, les bons profils.

Je défends tout particulièrement, avec tous les candidats des listes DéFI pour ces élections du 26 mai, l’instauration d’un droit effectif à la qualification tout au long de la vie.

Comment ça marche ?

D’abord nous voulons que ce droit s’inscrive dans la Constitution, comme droit fondamental.

Et nous voulons qu’il se traduise, très concrètement, par l’ouverture, pour toute personne de 15 ans au moins, d’un compte personnel de qualification. Ce compte sera un « sac-à-dos » que chaque citoyen emmènera avec lui durant tout son parcours professionnel, quel que soit son statut et quelle que soit son niveau d’étude.

Chaque citoyen verra son compte personnel crédité de 24 heures de formation professionnelle gratuite par an, durant sa vie active.  Ces crédits pourront s’accumuler et être activés en fonction des besoins, auprès de tout opérateur agréé de son choix.

Pourquoi est-ce réellement un + ?

Parce que trop peu de travailleurs bénéficient réellement de la formation à laquelle ils devraient avoir accès.  Elle n’est accessible qu’en fonction du statut (travailleur salarié, demandeur d’emploi…). Nombre de personnes, comme les indépendants ou les travailleurs en reconversion volontaire s’en trouvent dès lors exclus.

De plus, ce nouveau droit créerait un socle universel de 24 heures par an qui pourrait être renforcé par les pouvoirs publics, mais également les entreprises et les secteurs, pour soutenir plus spécifiquement des publics cibles (absence de diplôme de fin de secondaire  - CESS, jeunes en transition travailleurs en reconversion professionnelle ou transitions de carrière suite à une restructuration).

Accès à la santé et parcours d'exil

Colloque accès à la santé et parcours d'exil2 journées pour réfléchir et améliorer l’accès à la santé des personnes exilées, c’est ce que propose « Cultures & Santé ».

Le vendredi 9 décembre, 5 conférenciers introduiront les ateliers organisés autour de 4 thèmes : accès à l’information, dynamique collectives et développement des compétences, action culturelle, posture professionnelle et accueil de l’altérité. Cette journée est ouverte à toutes et tous.

La veille, un séminaire réunissant des acteurs de terrain ayant conçu des outils d’animation est organisé sur le thème « Des outils pour promouvoir la santé des personnes ayant vécu l’exil ».

Toutes les informations utiles sont disponibles sur le site de cultures et santé

 

Accessibilité et proximité pour lutter contre les inégalités sociales de santé

30/04/2019

Accessibilité et proximité pour lutter contre les inégalités sociales de santéNotre pays garantit un accès aux soins satisfaisant pour la plupart d’entre nous.

Cependant on constate que de plus en plus de personnes n’accèdent plus (ou trop tardivement) aux soins indispensables à une bonne santé.

À Bruxelles les inégalités dans l’accès aux soins concernent une part importante de la population. La lutte contre les inégalités sociales de santé doit rester plus que jamais une priorité.

Quelques exemples d’axes pour lutter contre les inégalités

 À Bruxelles nous devons soutenir prioritairement les maisons médicales, élargir l’offre de services ambulatoires, multiplier les solutions alternatives à l’hospitalisation et soutenir l’installation des médecins généralistes dans les quartiers à risque de pénurie.

Les maisons médicales sont un maillon indispensable dans la première ligne de soins. Je propose de continuer à renforcer leur attractivité car elles concernent particulièrement la population défavorisée. 41% des patients qui les fréquentent bénéficient de l’intervention majorée.

Je souhaite réformer le secteur ambulatoire sur base de données quantitatives et qualitatives objectives pour rendre les offres plus accessibles.

Avec des alternatives à l’hospitalisation, nous pourrons favoriser plus encore l’hospitalisation à domicile ou dans des lieux d’accueil extra-hospitaliers.

Rappel de quelques points de constats importants

Les personnes concernées par les inégalités dans l’accès aux soins sont parmi les plus défavorisées. Elles rencontrent des obstacles financiers, mais ce ne sont pas les seuls.

Le faible taux de participation aux dépistages, la diminution de la fréquence des visites préventives chez le dentiste, une consommation de médicaments en augmentation et l’installation d’une polymédication sont autant de facteurs aggravants et de symptômes inquiétants.