Le viaduc du boulevard Reyers devrait avoir disparu du paysage urbain du quartier Meiser en juin 2016. C’est la face visible de la renaissance d’un quartier éventré depuis quarante ans par cette autoroute urbaine.
Entre prolongations provisoires et projets ambitieux
Il y a plus d’un an, Cécile Jodogne posait la question du maintien du viaduc : “Il est certes indispensable d’intervenir à court terme sur le viaduc pour sécuriser les passagers. Mais faut-il vraiment concevoir ces interventions dans l’optique de le faire revivre pour quarante nouvelles années ? N’est-il pas temps de remettre en cause l’existence d’un ouvrage symbolique d’une ère dépassée où voitures et vitesse rimaient avec modernité ?” - La Libre, mai 2015.
Le potentiel de renouveau pour le quartier Reyers est aujourd’hui une réalité qui s’appuie sur plusieurs grandes réalisations. Dans un futur proche c’est un quartier au visage plus humain qui se dessinera. La création d’un pôle média, d’un parc public, d’un nouveau quartier sur le site RTBF-VRT et la requalification de la fin de l’autoroute E40 en boulevard urbain arboré sont autant de projets qui apporteront une plus-value certaine.
Toutes les options devaient être envisagées
Dans cette vision globale de développement pour le quartier Reyers, il est important de ne pas perdre de vue tous les aspects : mobilité, qualité de vie, développement intégré du quartier. Fin 2015 le boulevard devrait être rouvert à la circulation avec un aménagement provisoire des axes de circulation et du carrefour Diamant. Cette période permettra l’examen de toutes les alternatives dans le cadre des études en cours (Parkway, mediapark).
Le projet de percement d’un tunnel routier sous la place Meiser devait commencer en mars 2018. Aujourd’hui la démolition du viaduc prônée par Cécile Jodogne, alors Echevine de l’urbanisme, a été une bonne opportunité pour relancer la réflexion sur cette option.
La Secrétaire d’Etat se réjouit de l’aboutissement des études et de l’abandon du percement d’un tunnel routier. Cet ouvrage important aurait eu des impacts négatifs sur la qualité de vie des riverains et sur la cohérence recherchée dans le développement urbain du quartier Meiser.