Réponses aux interpellations parlementaires

Séance du: 25/03/2016
Question posée par M André du Bus de Warnaffe

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

[...] La prévention du diabète et du prédiabète fait partie intégrante du Plan attitudes saines qui sera élaboré au cours de cette année et qui fera partie du Plan de promotion de la santé institué par le décret récemment voté. [...]

[...] Les maisons médicales sont déjà particulièrement vigilantes sur cette question et je souhaite voir avec elles, à travers leur fédération, comment soutenir encore davantage les projets visant la promotion des attitudes saines. [...]

Dans le même sens, l'asbl Promotion santé et médecine générale sensibilise les médecins généralistes à la prise en compte de la prévention dans leur pratique quotidienne. Une
attention particulière au dépistage du diabète pourrait être envisagée. [...]

Séance du: 25/03/2016
Question posée par M Zahoor Ellahi Manzoor

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

Comme vous l'avez souligné, le dépistage du cancer du col de l'utérus se fait actuellement par le "test de Pap", c'est-à-dire un frottis de  cellules du col prélevées au cours d'un examen
gynécologique. [...]

Dans le rapport d'une étude réalisée en 2015, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) préconise de remplacer le test de Pap par le test HPV. En effet, il est démontré que les femmes seraient mieux protégées des cancers invasifs et que cela représenterait un moindre coût, notamment parce que ce  test pourrait ne plus se faire que tous les cinq ans au lieu de trois pour le test de Pap. [...]

En ce qui concerne l'information, la sensibilisation et la prévention, la Commission communautaire française soutient plusieurs asbl qui diffusent de l'information sur l'ensemble des infections sexuellement transmissibles, dont le HPV. [...]

 

Séance du: 11/03/2016
Question posée par Mr André du Bus de Warnaffe

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

[…] Ce futur plan des attitudes saines que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ici s'adressera à l'ensemble de la population. Je souhaite qu'il aborde, entre autres, la question de la conciliation entre vie professionnelle et promotion de la santé, activité physique et alimentation. C'est prévu dans un avenir relativement proche, puisque nous travaillons déjà à ce plan. Pour le moment, je confirme le maintien du soutien au projet Sept jours santé développé par l'asbl Question santé. Il s'agit de promouvoir la santé des chefs de petites entreprises et des indépendants, ainsi que de leurs collaborateurs et travailleurs.

Comment ? Via l'information, la mise en réseau et le partenariat avec, par exemple, Brussels Enterprises Commerce and Industry (BECI), Securex et d'autres entreprises qui se sont inscrites dans ce projet. Des outils de communication sont ainsi diffusés, notamment sur internet et via des ateliers. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de participer, il y a quelques mois, à l'un de ces ateliers consacré à l'alimentation saine dans le cadre de la vie professionnelle. Un budget de 65.000 euros est dédié au soutien de cette activité. […]

Séance du: 11/03/2016
Question posée par Mr André du Bus de Warnaffe

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

[…] Les négociations évoluent donc de mois en mois. Pour le moment, ces évolutions me semblent aller dans un sens rassurant, qui préserve le droit des États d'adopter des réglementations qui protègent le citoyen, le consommateur et le patient.

Le Parlement européen, en juillet 2015, recommandait à la Commission européenne de développer la déclaration commune par laquelle les parties aux négociations s'engagent clairement à exclure du champ d'application du TTIP les services d'intérêt général actuels et futurs - dont, sans s'y limiter, l'eau, la santé, les services sociaux, les systèmes de sécurité sociale et l'enseignement - et les services d’intérêt économique, afin que les autorités nationales et, le cas échéant, locales conservent le droit plein et entier d'instaurer, d'adopter, de maintenir ou d'abroger toute mesure à l'effet de faire exécuter, d'organiser, de financer et de fournir les services publics, comme le prévoient les traités et le mandat de négociation de l'Union européenne. Cette exclusion doit s'appliquer quel que soit le mode de prestation ou de financement des services. Rappelons que le Parlement européen devra se prononcer sur le TTIP et peut, le cas échéant, rejeter l'accord.

Il convient cependant de rester vigilant concernant les matières de santé. Lorsque j'ai été interpellée sur des sujets comme la consommation problématique d'alcool ou l'alimentation saine, j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'évoquer devant cette assemblée les intérêts concurrents, pour ne pas dire divergents, que peuvent avoir, d'une part, de grandes entreprises, et de l'autre, les acteurs de la santé tels que, pour ce qui me concerne, ceux de la promotion de la santé. Il faut que la Belgique et ses Régions et Communautés puissent continuer à prendre des décisions qui protègent la santé publique sans se voir opposer des intérêts économiques. Cela doit évidemment être également le cas pour tous les pays européens, mais aussi pour le Canada ou les États-Unis, où des craintes similaires ont été exprimées. […]

Séance du: 11/03/2016
Question posée par (Proposition de résolution)

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

[…] Comme je l'ai évoqué lors de la réunion de la commission de la Santé du 23 février dernier, la Commission communautaire française soutient différentes actions de prévention du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles dans le cadre de la promotion de la santé. J'ai également évoqué récemment devant cette assemblée mon intention de soutenir un projet de dépistage délocalisé et démédicalisé lorsque la modification de la législation le permettra. […]

[…] Nous n'avons pas à choisir entre le Plan national maladies chroniques et le Plan national Sida. Les deux doivent pouvoir être mis en œuvre en parallèle. Dès lors, je ne peux que me réjouir des récentes déclarations de la ministre De Block qui font explicitement référence au Plan national Sida dans son communiqué de presse et dont j'attends les premières réactions. Dans le communiqué, elle a insisté particulièrement sur l'accompagnement médical des travailleurs du sexe, le soutien financier aux centres de référence Sida dont certains sont situés à Bruxelles, et le dépistage décentralisé et démédicalisé. […]

 

Séance du: 08/03/2016
Question posée par M. Vincent De Wolf

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

À côté des procédures de promotion de sous-officiers en officiers, nous avons prévu au budget 2016 les moyens adéquats pour pourvoir aux cinq postes de direction de mandat A4, A5 et A5+, de même que des moyens complémentaires pour le recrutement de cinq officiers, sans attendre l'accord de coopération.

Ce renfort permettra de soulager la charge de travail des officiers en place, d'améliorer l'encadrement des pompiers et d'assurer ainsi plus aisément les missions du Siamu. [...]

M. De Wolf, la volonté n'est pas de diminuer le nombre d'officiers et d'augmenter le nombre de postes administratifs. Ma volonté, depuis le départ, est de soulager les officiers des tâches administratives, ce qui n'est pas du tout la même chose. [...]

[...] Cette réforme, telle que je l'ai voulue, remet les pompiers à la tête du Siamu. C'était une bonne base pour démarrer cette réforme. La structure se rapprochera ainsi davantage de celle des zones de secours. [...]

[...] La mise en oeuvre de cette réforme passe en effet par la conclusion d'un accord de coopération avec l'autorité fédérale. [...]

[...] Ce qui pose toujours un problème, ce sont les exigences inconstitutionnelles demandées par le ministre de l'Intérieur au niveau de cet accord de coopération. [...]

Il ne s'agit en effet pas d'une question de moyens, ce que reconnaissent aussi les officiers et l'ensemble du Siamu : les moyens, globalement, sont là. [...]

 

 

Séance du: 26/02/2016
Question posée par Me Caroline Persoons

Bref aperçu de la réponse de Cécile Jodogne

[…] Si l'on prenait comme chiffres de référence 10 médecins par 10.000 habitants, moyenne eu égard aux situations en Flandre et en Wallonie, il nous faudrait 10.000 médecins au total pour 10 millions d'habitants.

On en est loin, d'autant que 26% des médecins ont aujourd'hui plus de 55 ans. Je crois même que 20% d'entre eux ont au-delà de 65 ans. Il y a donc bel et bien un manque de renouvellement important en la matière.

Je ne peux que relayer cette problématique auprès du ministre Marcourt et peut-être faudra-t-il le faire également au niveau bicommunautaire qui est le premier concerné. Or, la formation se passe au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L'analyse n'est donc pas tant à faire au niveau strictement francophone, mais bien au niveau de l'ensemble du territoire bruxellois. […]