«26 projets ont été soutenus grâce à une enveloppe de 3 millions d’euros. Parmi ces projets, 13 longs métrages ont généré 660 jours de tournage et mobilisé 800 professionnels bruxellois de l'audiovisuel. Cet investissement public a engendré 28,8 millions d'euros de dépenses audiovisuelles structurantes en Région bruxelloise (rémunérations d'artistes, scénaristes, techniciens...)», se réjouit la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur.

Des chiffres prometteurs

Ces excellents résultats ont été mis en lumière à l’occasion d'un premier bilan de la coupole screen.brussels ce jeudi lors d'une soirée au Cinéma White, situé dans le complexe Docks Bruxsel. En 2016, 1.029 jours de tournage ont été réalisés à Bruxelles, qui a servi de décor à 27 longs métrages et 20 séries. L'industrie audiovisuelle bruxelloise a donc connu une année 2016 faste et celle qui débute s'annonce tout aussi prometteuse.

La plate-forme screen.brussels, lancée en mai, répond aux besoins d'un secteur audiovisuel en forte croissance. Cette réalité économique est plus que tangible : 400 entreprises et 15.000 emplois directs et indirects.

L’indispensable implémentation des technologies numériques

Le secteur audiovisuel étend largement son champ d’activité avec la réalité virtuelle les techniques d’effets spéciaux. On compte dans ce domaine 40 start-ups représentant 1.300 emplois. En 2017, une nouvelle enveloppe de trois millions d'euros sera libérée pour la coproduction.
Une formation en effets spéciaux, domaine dans lequel les employeurs peinent à recruter, sera lancée en août. Cécile Jodogne l’a souligné, «pour renforcer les capacités du secteur audiovisuel bruxellois à opérer au niveau transnational il faut faciliter l’acquisition et le renforcement des compétences technologiques numériques».

Ambition et cohérence de la politique bruxelloise pour un secteur de pointe

Bruxelles, capitale belge et européenne, a la capacité de devenir un véritable carrefour pour la coproduction de films. Le projet Mediapark à Schaerbeek attirera à Bruxelles une série d’entreprises et d’organisations liées à ces secteurs.
Sans se bercer de rêveries hollywoodiennes, il nous faut de grandes ambitions. Et la perspective de transformer la zone stratégique Reyers en un quartier de ville renouvelé, mixte, ouvert, animé, axé sur les médias et le secteur créatif est réjouissante. De plus, une stratégie marketing et communication sera développée en direction des décideurs des grands groupes et organisations du secteur.

La Secrétaire d’Etat mettra ce projet en exergue lors des différentes missions économiques à l’étranger, comme au Mipim à Cannes en mars prochain ! L’enjeu est de taille : attirer à Bruxelles une série d’entreprises et d’organisations liées à ces secteurs et en lien avec l’écosystème médias innovant.