La plateforme “Women in business” vient de communiquer les chiffres marquants à propos de la représentation des femmes dans l’entrepreneuriat bruxellois. On constate une augmentation du nombre de femmes indépendantes en Région bruxelloise. 34% de plus en dix ans !
Cette évolution en nombre n’est malheureusement pas suffisante, car en proportion, les femmes représentent 28% des entrepreneurs à Bruxelles. Comme le Ministre Didier Gosuin le souligne, “des mesures s’imposent pour stimuler l’entrepreneuriat féminin.”
Pour la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne : “les données du baromètre de la plateforme ‘Women in brussels’ viennent confirmer les constats lors de mes contacts avec les entreprises ici à Bruxelles ou en mission économique; les femmes hésitent à se lancer à l’exportation.” Deux constats viennent conforter les options de la Secrétaire d’Etat en ce qui concerne l’aide aux entreprises pour l’exportation.
À l’international aussi les femmes doivent être plus présentes
Un sondage, en marge du baromètre met en évidence la moindre propension des entrepreneuses à prendre des risques, à mettre en concurrence dans le cadre de la recherche de crédits. Cet élément a attiré l’attention de la Secrétaire d’Etat car il corrobore le constat fait de la représentation minoritaire des femmes lors des missions à l’étranger. Dans ses contacts, elle est très attentive pour convaincre que faire du commerce à l’exportation, c’est aussi une affaire de femmes.
Pas de mesures spécifiques mais une information claire sur les services et aides
Même si les femmes d’affaire et indépendantes ne sont pas demandeuses de mesures spécifiques, elles sont parfois, plus que les hommes, confrontées à la difficulté d’équilibrer vie familiale et vie professionnelle. Et c’est peut-être là qu’une attention particulière doit être accordée, notamment pour une information coordonnée de l’ensemble des services aux familles existants.
Profils personnels et opportunités dans les services concordent
La localisation de la majorité des entrepreneuses dans les communes plus aisées et leur profils socio-professionnels – plus de la moitié de professions libérales, intellectuelles ou services (*) – coïncide parfaitement avec l’importance des services dans les exportations bruxelloises (45%). Ces deux faits concordants nous éclairent sur un réel potentiel d’accroissement pour l’entrepreunariat féminin à Bruxelles.
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(*) 60,3% d’après les chiffres de l’Inasti - 2012