Editos

05/12/2016

Pour aider les personnes qui ont ou pourraient avoir une consommation excessive d’alcool et pour la sécurité de tous, les autorités publiques se doivent de travailler à la réduction de la demande ET de l’offre. Tous les spécialistes le confirment, et c’est une recommandation très claire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

On peut réduire la demande grâce à des actions de prévention (en milieu festif par exemple) et en aidant les personnes qui présentent une consommation problématique.

En régulant les pratiques commerciales et l’accès à l’alcool on agit sur l’offre, via la publicité et le marketing. Prix minimum, restriction de la vente inadéquate (comme sur les autoroutes ou dans les distributeurs automatiques) et législation claire concernant l’âge minimum, sont autant de mesures nécessaires.

Il y a un an déjà, j’ai relancé le processus d’adoption d’un plan alcool au niveau du Fédéral et des entités fédérées. Mon objectif : aider ceux qui font face à des problèmes de santé suite à une consommation excessive d’alcool.

Cet automne, avec mes collègues des autres entités fédérées nous avons dû constater le blocage du processus suite à l’obstination du gouvernement fédéral à vouloir aller à l’encontre des recommandations de l’OMS. C’est regrettable, le plan alcool a de ce fait perdu de sa substance : les mesures visant la réduction de l’offre ont été refusées ou totalement édulcorées.

Je dois constater que malheureusement, dans l’état actuel des négociations, les impératifs de santé publique passent après les intérêts des lobbys commerciaux. Espérons que nous pourrons revenir à une meilleure équité dans les mois qui viennent !

A l’approche des fêtes de fin d’année, j’aimerais que l’on puisse dire “santé” et que chacun profite de ces moments privilégiés, sans risque mais aussi sans stigmatisation !

Cécile Jodogne

22/09/2016

22 mars - 22 septembre 2016... Aujourd'hui cela fait 6 mois que Bruxelles a été touchée en plein cœur...
Bruxelles ma belle, mémoire toujours vive, hommage au victimes 6 mois après6 mois, ça passe comme un éclair, et pourtant le choc et la stupeur ne sont pas loin... La douleur et la tristesse non plus. Je pense à celles et ceux qui ont été blessés en leur corps, leur âme, à ceux qui nous ont quittés et dont la seule faute était d'être au mauvais endroit au mauvais moment.

Je pense également à tous ceux qui ont secouru, qui sont venus en aide aux victimes de façon directe ou indirecte...
Nous n'oublions pas, mais nous continuons à avancer. Et surtout, nous essayons de faire mieux, de faire le bien, en l'honneur de celles et ceux dont la vie a été bouleversée le 22 mars dernier.

Cécile Jodogne

20/07/2016

Cécile Jodogne, Secrétaire d'Etat au Commerce extérieurJ’aurais aimé m’adresser à vous seulement pour vous souhaiter un bel été, des moments de repos, de détente, de partage et de découvertes avec vos proches.

Hélas! l’actualité nous confronte encore à la violence terroriste, aveugle et absurde. Pour vaincre ce fanatisme, il est indispensable que la sécurité et la justice soient garanties pour tous et sans aucune concession. La justice et la sécurité sont deux piliers de la démocratie. Deux piliers essentiels. Oserais-je écrire sacrés ? Car respecter et mettre en œuvre justice et sécurité, c’est aussi garantir égalité et liberté. Voilà pourquoi il est indispensable d’y consacrer le temps, l’énergie et les moyens nécessaires. Il s’agit de responsabilités premières de l’Etat.

Reste ce que nous faisons, nous, chaque citoyen et chaque citoyenne, au quotidien. Car pour vaincre ce fanatisme, il faut aussi que chacun d’entre nous vive le respect et la (re)connaissance de l’autre, de chaque autre. Dans nos familles, nos activités sociales et professionnelles, nos loisirs, il nous faut rester bienveillants, ne pas nous laisser aller aux jugements faciles, à la colère ou au rejet et à la haine. Pareille attitude est un véritable défi qu’il nous faut relever.

La tolérance, la défense de nos libertés et avant tout de la liberté de vivre chacune et chacun nos choix, tout comme le refus des amalgames et des dérives sécuritaires sont les seules options possibles. Nos manifestations de soutien et de solidarité, les initiatives citoyennes dans tous les secteurs attestent de notre détermination. Nous n’avons pas d’autre choix que d’opposer notre force citoyenne à la barbarie.

La vie continue, la vie doit continuer. Il n’est pas question de baisser les bras.

Alors, je vous souhaite un très bel été !

Cécile Jodogne