«J'espère que les liens entre nos deux villes vont se resserrer»

Jeudi, 19 mai, 2016

Brussels Days 2016 à TokyoLes Brussels Days à Tokyo continuent à porter un message fort en même temps qu'ils suscitent nombre d'échanges fructueux pour Bruxelles et Tokyo. Dans le domaine économique comme dans la gestion publique, les défis sont souvent semblables.
«J'espère que les liens entre nos deux villes vont se resserrer» a déclaré le gouverneur de Tokyo, Yoichi Masuzoe. Cette volonté illustre bien l'effet positif des Brussels Days 2016 qui, devrait permettre la concrétisation d'un accord de coopération.
La secrétaire d'Etat Cécile Jodogne a participé lors de cette journée du mercredi 18 mai a deux séminaires lors desquels elle s'est adressée aux investisseurs japonais, sans oublier d'évoquer nos potentiels pour les exportations.

Bruxelles, terre d'investissements pour le secteur pharmaceutique

Une vingtaine d'entrepreneurs japonais, représentant notamment le secteur pharmaceutique, se sont retrouvés à l'ambassade de Belgique à Tokyo, afin de découvrir les atouts de Bruxelles en tant que terre d'investissements potentiels. A cette occasion la secrétaire d'Etat a évoqué les paroles mêmes du Premier Ministre Japonais Shinzo Abe lors de sa visite en Belgique qui soulignait que «[…] cette relation durable se traduit notamment par la présence de plus de 300 entreprises japonaises en Belgique […]».
Cécile Jodogne a également fait valoir que «grâce à son secteur de pointe extrêmement performant en essais cliniques, la Belgique est une porte d’entrée unique pour la commercialisation de nouveaux traitements pharmaceutiques en Europe. Le plus grand centre de production de vaccins au monde se situe dans la banlieue de Bruxelles».

Parlons aussi des exportations, avec l'exemple de l'écoconstruction

Ici ce furent les opportunités d'échanges dans ce secteur et d'exportations de services pour nos entreprises bruxelloises qui ont été mises en avant par la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur qui connaît bien le secteur de la construction et de l'écoconstruction.
Elle a développé à la suite du Ministre Président de la Région bruxelloise de nombreux arguments en rappelant notamment que «la Région bruxelloise s’est en effet lancée début des années 2000 dans un programme ambitieux : mettre en place des normes environnementales plus strictes et de dépenser moins d’énergie dans la gestion des bâtiments.»
Avec plus d'un million de mètres carrés de bâtiments passifs, Bruxelles marque le pas vis-à-vis de nombreuses villes européennes et n'a cessé d'améliorer les techniques, les savoir-faire mais aussi ses réglementations qui sont en-soi un domaine d'expertise.
«C’est pourquoi nos entreprises s’exportent de plus en plus en plus vers diverses régions du monde et de nombreuses délégations étrangères visitent Bruxelles pour voir ces différentes réalisations.» a-t-elle renchéri. Elle a terminé en évoquant le projet d'un programme d'échanges de stagiaires et d'architectes professionnels à l'international, «ce qui augmentera encore leur créativité dont l'importance n'est plus à démontrer».