Se loger, se déplacer, se former, travailler, se divertir, rester en bonne santé dans un cadre de vie agréable et sûr : ces besoins essentiels relèvent des compétences de la Région de Bruxelles-Capitale.
Ces matières concrètes exigent pragmatisme, technicité et expertise. Elles nécessitent, particulièrement à Bruxelles, la concertation, la collaboration et la coordination de tous les acteurs.
Les invectives, l’agressivité et le dénigrement n’y sont pas des outils indispensables, bien au contraire. Ceux-ci compromettent la qualité du service que se doit de fournir l’élu au citoyen. Pourtant, le bruit généré par ces querelles donne trop souvent le ton des campagnes électorales lors desquelles le citoyen doit faire son choix.
Alors, est-il indispensable d’être agressif pour faire de la politique ? N’y a-t-il pas d’autre manière de faire avancer les choses qu’en renforçant les oppositions stériles ?
Aujourd’hui où l’immédiateté, les « infox », les petites phrases assassines et les raccourcis populistes montrent leurs limites, il est essentiel de confier les responsabilités à des femmes et des hommes politiques qui construisent, ensemble et durablement, la société de demain.
C’est cette manière de faire de la politique qui me motive. Dans les différentes responsabilités que les électeurs m’ont permis d’assumer, j’ai fait bouger les choses. J’ai insufflé des changements, j’ai apporté des solutions et des perspectives. Avec détermination. Avec ambition. Avec patience. Et puis en prenant les décisions, en m’y impliquant et en les assumant.
Voilà quelques années maintenant que je m’investis dans la politique bruxelloise. Mon mode de fonctionnement ne changera pas. Le moteur de mon engagement politique non plus. Ce moteur restera la responsabilité qu’il me permet d’endosser, pas le pouvoir qu’il me confère.
Ma façon de communiquer est à l’image de cet engagement : expliquer plutôt que fustiger. J’exprime mes opinions, j’informe à propos de mon travail politique tout en restant à l’écoute. Les Bruxellois sont lucides, ils savent que les retentissements n’ont qu’un temps et préfèrent compter sur celles et ceux qui construisent avec sagesse des solutions concrètes et durables.
Faire la politique autrement est possible : une conception durable du savoir-faire politique qui ne s’inscrit pas dans la préoccupation du coup médiatique éphémère. N’est-ce pas mieux répondre aux aspirations des citoyens à un présent plus ouvert et prometteur, tourné vers demain et après-demain ?
Cécile Jodogne