Santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes
Dès 2016, je me suis engagée à renforcer les équipes qui travaillent avec des enfants et des adolescents dans le secteur de la santé mentale.
Les moins de 24 ans représentaient déjà 31% de la population bruxelloise et une croissance du nombre de jeunes enfants pour les années à venir était une projection vraisemblable, confirmée par les projections démographiques.
Ma préoccupation : favoriser le dépistage précoce. Les difficultés induites par la précarité ou les relations problématiques avec le milieu de vie doivent être repérées à temps. Et pour les jeunes vivant avec des souffrances psychosociales, un dispositif de prise en charge élargi est nécessaire pour prévenir la persistance de troubles du développement.
4 nouvelles équipes travaillant avec des enfants et adolescents ont donc été agréées depuis lors et j’ai augmenté le cadre pour 11 équipes déjà agréées.
Résultat : aujourd’hui + de 70 % des services disposent d’une équipe enfants-adolescents subventionnée, composée de pédopsychiatre, psychologue, fonction sociale, et également de psychomotricien(ne) et de logopède.

A plusieurs reprises notre pays a été condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en raison de conditions de détention inacceptables. En matière de santé, l’équivalence des soins doit être garantie en prison.
Les usagers de drogues ne peuvent être abandonnés face aux risques qu’ils encourent pour leur santé et leur vie sociale et professionnelle.
Le réseau des maisons médicales en Région bruxelloise est renforcé avec deux nouvelles reconnaissances. Après un premier agrément en 2016, j’ai veillé à ce que les maisons médicales de Ganshoren et de Forest puissent elles aussi bénéficier d’un financement pour le travail d’accueil et de santé communautaire qui favorise l’accès aux soins de santé de première ligne.
Boire en faisant la fête, pour les jeunes ça va souvent de soi.
En 5 ans, j’ai augmenté de 17,4% le budget consacré à la santé mentale.
«Parfois l’art peut être un acte de survie, un cri du cœur et du corps», ces mots furent prononcés par Helyett Wardavoir, spécialiste en santé publique lors de la rencontre que j’avais organisé entre les intervenants bruxellois en art-thérapie.