Bilan : arrêts sur images

Santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes

15/02/2019

Santé mentale des enfants et adolescents : réagir à temps avec du soutienDès 2016, je me suis engagée à renforcer les équipes qui travaillent avec des enfants et des adolescents dans le secteur de la santé mentale.

Les moins de 24 ans représentaient déjà 31% de la population bruxelloise et une croissance du nombre de jeunes enfants pour les années à venir était une projection vraisemblable, confirmée par les projections démographiques.

Ma préoccupation : favoriser le dépistage précoce. Les difficultés induites par la précarité ou les relations problématiques avec le milieu de vie doivent être repérées à temps. Et pour les jeunes vivant avec des souffrances psychosociales, un dispositif de prise en charge élargi est nécessaire pour prévenir la persistance de troubles du développement.

4 nouvelles équipes travaillant avec des enfants et adolescents ont donc été agréées depuis lors et j’ai augmenté le cadre pour 11 équipes déjà agréées.

Résultat : aujourd’hui + de 70 % des services disposent d’une équipe enfants-adolescents subventionnée, composée de pédopsychiatre, psychologue, fonction sociale, et également de psychomotricien(ne) et de logopède.

Santé en milieu carcéral

02/04/2019

Promouvoir la santé en milieur carcéralA plusieurs reprises notre pays a été condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en raison de conditions de détention inacceptables. En matière de santé, l’équivalence des soins doit être garantie en prison.

En tant que Ministre bruxelloise de la Santé, j’ai soutenu l’asbl I-Care qui intervient dans les prisons pour rencontrer les demandes des détenus. 648 rencontres avec les détenues de la prison de Berkendael ont permis en un an de répondre à diverses demandes médicales, juridiques, sociales, ou en lien avec la préparation de la sortie.

Très vite cependant, il m’est apparu indispensable d’aller au-delà du cadre strict de mes compétences pour tenter de remédier à la situation actuelle.

Comment ? En m’impliquant avec tous les Ministres francophones concernés par la question du respect des droits humains en prison : droit à l’éducation, à la formation, à l’accès à des activités sportives et culturelles.

Je soutiens aussi le projet de réforme visant à transférer les soins de santé en prison, du Ministère de la Justice à celui de la Santé, et je plaide pour le renforcement de la coopération entre les différentes compétences concernées.

Drogues: une politique basée sur des données objectives

28/03/2019

Drogues : une vision intégrée pour la réduction des risqueLes usagers de drogues ne peuvent être abandonnés face aux risques qu’ils encourent pour leur santé et leur vie sociale et professionnelle.

Et pour mettre en place des actions et réduire les risques, émotions et manières de voir ne peuvent prendre le dessus sur la raison.

Eurotox est un service de support désigné dans le cadre de mon plan stratégique de promotion de la santé. Leur objectif : recueillir des données et les traiter pour fournir une photographie précise de la situation en matière de drogues à Bruxelles. Utile pour ceux qui interviennent au quotidien et indispensable pour une approche pragmatique basée sur des constats objectifs.

Cet exemple illustre l’importance des services de support que j’ai voulu intégrer dans mon plan d’action. Le but est aussi de favoriser la circulation de l’information entre le travail de terrain, l’analyse des données et les orientations politiques. Une vision intégrée qui a présidé à la mise en place mon décret de Promotion de la santé.

Lien vers le rapport 2019 d'Eurotox

Ces nouveaux agréments rencontrent des besoins spécifiques dans les quartiers

06/02/2019

Santé : renforcer l'accès aux soins de santéLe réseau des maisons médicales en Région bruxelloise est renforcé avec deux nouvelles reconnaissances. Après un premier agrément en 2016, j’ai veillé à ce que les maisons médicales de Ganshoren et de Forest puissent elles aussi bénéficier d’un financement pour le travail d’accueil et de santé communautaire qui favorise l’accès aux soins de santé de première ligne.

Assistants sociaux, infirmières sociales ou gradués en santé communautaire travaillent avec les équipes médicales pour réaliser un travail d’information et de prévention en direction des publics fragilisés, des enfants, ou encore des personnes âgées isolées.

Ces deux maisons médicales, comme bon nombre d’entre elles travaillant au forfait, touchent souvent des patients à faibles revenus bénéficiant d’une intervention majorée.

En plus de l’amélioration de la couverture territoriale, ces agréments rencontrent des besoins sociaux spécifiques dans le quartier densément peuplé entre la gare du Midi et la maison communale de Forest et à proximité de logements sociaux à Ganshoren.

Alcool : une prévention qui ne saoûle pas !

07/03/2019

Alcool, prévention et réduction des risques : la politique de la santé de Cécile JodogneBoire en faisant la fête, pour les jeunes ça va souvent de soi.

Réduire les risques liés à une consommation excessive d’alcool, par contre, ça ne coule pas de source.

Peut-être vous dites-vous déjà que le discours « rabat-joie » n’est pas loin... Eh bien voilà toute la difficulté de la prévention s’adressant à un public jeune !

Pour éviter l’échec des discours moralisateurs, j’ai subventionné des initiatives qui interviennent au plus près des milieux de vie ...et donc de fête. J’ai aussi voulu soutenir aussi des réseaux qui préparent des recommandations pour une politique responsable. Deux exemples :

Le dispositif « alcool en milieu étudiant » mené par Modus Vivendi accompagne les étudiants qui organisent des actions de prévention et de réduction des risques par et pour les jeunes.

« Jeunes, alcool et société » rassemble les mouvements de jeunesse, éducation, prévention et aide aux familles, etc. Ce réseau émet des recommandations destinées aux pouvoirs publics et réalise des outils qui font appel à l’esprit critique des jeunes vis-à-vis des stratégies ciblées et parfois agressives des alcooliers.

Alcool : faciliter la demande d'aide

06/03/2019

Alcool : le délai avant la prise en compte du problème et les premières démarches est trop long!

18 ans, c’est le délai moyen pour qu’une personne ayant une consommation problématique d’alcool formule une demande d’aide.

C’est trop long : maladies, accidents, vies sociales et professionnelles perturbées en sont autant de conséquences. Un Bruxellois sur dix est concerné.

Pour répondre aux besoins des personnes qui n’ont pas recours aux services classiques d’aide ou qui y font appel trop tardivement, j’ai renforcé et pérenniser la plateforme aide-alcool.be

Plusieurs services gratuits et anonymes sont disponibles : infos sur les risques liés à la consommation d’alcool, auto-test, self-help et module d’accompagnement en ligne.

Ceci fait partie de la politique de prévention et de réduction des risques que je mène en tant que ministre bruxelloise de la Santé. D’autres actions seront évoquées dans les jours qui viennent.

Pour accéder aux services aide-alcool mis en ligne par l’asbl Le Pelican : https://aide-alcool.be/

22 Services de Santé Mentale (SSM)

27/02/2019

Santé mentale : permettre aux services de s'adapter aux changements sociétauxEn 5 ans, j’ai augmenté de 17,4% le budget consacré à la santé mentale.

Les équipes pluridisciplinaires des 22 Services de Santé Mentale (SSM) assurent l’accueil et le suivi de 20.000 Bruxellois.es chaque année.

Pour soutenir les services face aux demandes nombreuses et complexes, le renforcement des équipes a été nécessaire. De plus les SSM doivent s’adapter aux évolutions sociétales.

Le nombre d’adultes isolés augmente et particulièrement les femmes isolées, ou en charge de famille monoparentale. La précarité financière fragilise plus encore les parcours de vie avec à la clé la nécessité d’un suivi familial. L’accessibilité et l’organisation des Services de Santé Mentale permettent de rencontrer ces publics.

La population des enfants, adolescents et jeunes adultes augmente et ils sont nombreux à évoluer dans des contextes difficiles. L’accès à une prise en charge multidisciplinaire est importante pour ces familles.

15 projets subventionnés en Région bruxelloise

21/02/2019

L'art-thérapie aide les personnes en souffrance psychique à retrouver des émotions positives«Parfois l’art peut être un acte de survie, un cri du cœur et du corps», ces mots furent prononcés par Helyett Wardavoir, spécialiste en santé publique lors de la rencontre que j’avais organisé entre les intervenants bruxellois en art-thérapie.

La créativité peut diminuer l’anxiété et renforcer l’estime de soi en prenant place dans un processus thérapeutique encadré par des professionnels de la santé mentale.

En 4 ans le budget consacré à l’art-thérapie a été plus que doublé. 15 projets sont désormais subventionnés, pour la part principale par le secteur santé dont je suis en charge en tant que ministre bruxelloise de la Santé.

A Bruxelles les Services de Santé Mentale (SSM) participent à des projets de ce type et d’autres projets ont été développés en direction de publics cibles fragilisés.