Aujourd’hui Bruxelles est surtout une économie de services. C’est notre richesse et ce sont nos emplois. Bruxelles ville européenne attractive pour de nombreuses organisations internationales, c’est notre force.

Pour l’avenir, nous avons à encourager aussi le redéploiement des activités productives à Bruxelles.

Nous pouvons accueillir des industries pour lesquelles la valeur d’usage (utilité sociale ou environnementale) est considérée tout autant que des objectifs de rentabilité financière. Bruxelles peut aussi attirer des productions de qualité qui ont des effets positifs sur l’environnement (matériaux utilisés, processus de fabrication et/ou de recyclage).

Je souhaite aussi que nous nous saisissions des opportunités offertes par l’économie créative des FabLabs, des possibilités des imprimantes 3D et de toutes les implications des technologies numériques sur les processus de fabrication.

Je pense aussi aux nombreux nouveaux produits et accessoires pour lesquels nous avons à apporter une plus-value qualitative importante tant sur les matériaux respectueux de l’environnement que sur le design.

Je propose de travailler dans cette direction en ouvrant des espaces attractifs aux créateurs et entrepreneurs. Je propose de multiplier les foyers de diversification et se donner les moyens de recréer de la mixité sectorielle et territoriale. C’est aussi promouvoir des activités faisant appel à des savoir-faire techniques à tous les niveaux de qualification.

Ce sont ces emplois que recherchent aussi les jeunes bruxellois qui ont une formation technique. C’est aussi un axe de développement voulu par l’Union Européenne dans le cadre de son projet de recherche « Cities of Making » dont Bruxelles est une des trois villes d’intérêt.