Les conclusions de la commission attentats étaient claires à ce propos, la coordination maîtrisée des services est indispensable.
L’accord de coopération avec le pouvoir fédéral favorisant la bonne intégration du service de secours bruxellois, le SIAMU, à l’ensemble des zones de secours du pays va dans ce sens et ce processus a fait partie de l’ensemble des actions menées dans le cadre de la réforme du SIAMU de la secrétaire d’Etat Cécile Jodogne en charge de l’organisme bruxellois.
Pour le volet législatif de la réforme, il y a lieu notamment de permettre la validation de la mise en œuvre des règles de sécurité civile par le SIAMU pour la zone de secours de Bruxelles comme c’est le cas pour toutes les zones de secours du pays.
La secrétaire d’Etat a veillé à ce que cette possibilité d’inspection soit établie conformément à l’analyse du conseil d’Etat à propos de la nature même du SIAMU de la Région de Bruxelles-Capitale, statut d’OIP qui exclut toute forme de tutelle sur la compétence régionale. Il a donc fallu à la fois garantir l’autonomie régionale de Bruxelles dans la gestion de son service de secours et respecter les règles qui doivent régir la bonne organisation de l’ensemble des zones de secours du pays dans l’accomplissement des missions opérationnelles de sécurité civile.
Le travail législatif dans le cadre de la réforme et de la modernisation du SIAMU revêt donc plus d’un aspect. Ceci montre une fois de plus l’ampleur et la complexité du travail réalisé.
Ce point est la l’ordre du jour de la séance plénière du parlement bruxellois la semaine prochaine, semaine du 22 mai. Une fois votée, cette modification de l’ordonnance du 19 juillet 1990 portant création du SIAMU permettra les inspections, dans le cadre précis évoqué, sur ordre soit du ministre de l’Intérieur, ou du ministre ou secrétaire d’Etat bruxellois(e) ou encore à la demande de l’officier chef de service du SIAMU.
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