En quelques jours de mission économique, la secrétaire d'Etat a pu s’entretenir avec bon nombre de ministres et de hauts responsables du Togo et du Bénin. Le plus souvent, elle était accompagnée de représentants des entreprises.
« La présence d'un officiel belge nous offre une visibilité et facilite l'accès à des ministres ou aux instances de régulation. Cela fait fortement la différence dans cette région », nous a confié Clémentine Fournier, directrice commerciale pour l’Afrique de la société Bics, spécialisée dans les infrastructures internationales pour les opérateurs télécoms.
« Nous avons ressenti une réelle volonté des officiels de se lancer dans un processus de développement économique », a indiqué Cécile Jodogne en fin de mission. « Cela passe par des réformes structurelles ainsi que par une grande attente vis-à-vis du secteur privé. »
« Nous vivons dans un monde globalisé, et entretenir de bons partenariats avec les pays qui ont une expertise est primordial », selon le Premier ministre togolais qui précise que « nous voulons favoriser les investissements étrangers dans les secteurs du transport, des énergies renouvelables ou encore dans le domaine de l'eau via des partenariats publics-privés. »
Les sociétés Bics, mais aussi Zetes (fournisseur des passeports et cartes d'identité belges notamment), Neotech (formation professionnelle), ou encore Swallowtech (logiciels pour le secteur financier et bancaire) ont établi des contacts prometteurs.
Les collaborateurs de l’Ambassadeur de l’Union européenne à Cotonou (Bénin), Joseph Coll, ont entamé un important travail d’accompagnement des autorités dans une perspective de développement économique du pays.
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