Chacune des 20 entreprises participantes à la mission économique new-yorkaise est rentrée avec au moins un projet concret dans les starting blocks, et les contacts adéquats pour le réaliser !

La grande majorité des entrepreneurs bruxellois ayant pris part à cette mission appartiennent aux secteurs porteurs ciblés lors du travail préparatoire : la construction et l’éco-construction, le design-mode et le numérique.

«New-York est LE centre d’affaires américain, avec un potentiel d’influence et de croissance à la mesure du deuxième plus grand pôle économique urbain au monde ! L’intensité de l’activité et la multitude des acteurs économiques ont cependant pour effet une tendance à la saturation rapide des marchés. C’est pourquoi il fallait faire des choix sectoriels stratégiques pour que les entrepreneurs puissent trouver un terrain propice à l’expression de leurs motivations et que les contacts pris débouchent sur des projets rapidement opérationnels», explique Cécile Jodogne.

Une longueur d’avance en éco-construction

Nous avons souligné à de multiples reprises l’importance de l’éco-construction lors des missions économiques. Nous valorisons ainsi une expertise bruxelloise qui a déjà généré 1.000.000 m2 de constructions passives dans notre Région.

Cette situation est propice pour initier une double dynamique pour à la fois renforcer les exportations pour nos entreprises du secteur tout en recherchant des investisseurs pour des projets immobiliers sur Bruxelles.

Plusieurs bureaux d’architectes, d’ingénierie et d’études ayant développé des techniques de pointe ou des solutions adaptées à des secteurs d’activités spécifiques étaient parties prenantes des rencontres et séminaires organisés durant la mission. Par exemple, la gestion de grands ensembles avec une approche pluridisciplinaire et durable (construction, mobilité, gestion de l’eau) est une expertise pointue développée par des bureaux d’ingénierie bruxellois.

Même si le secteur s’est déjà internationalisé, il reste encore du travail pour augmenter sa visibilité, ce qui se fait lors de missions telles que celle-ci, qui met en lumière les points forts des entreprises participantes. L’objectif fut ici de faire connaître ces expertises spécifiques pour réaliser des projets à New-York dans un proche avenir.

Lors du séminaire «Brussels Green Big Bang», la Secrétaire d’Etat a fait remarquer combien la Région bruxelloise avait été à l’avant-garde en édictant progressivement des normes de construction, depuis près de 20 ans. Ces contraintes ont favorisé une émulation entre les entreprises et aujourd’hui Bruxelles dispose d’une expertise fondée sur de nombreuses réalisations en construction comme en rénovation.

Nous pouvons d’ailleurs être très satisfaits d’avoir servi d’exemple pour le programme New-Yorkais « One City : Built to Last ». Cécile Jodogne a exprimé toute sa fierté de savoir que la politique de sa Région bruxelloise en la matière ait été un «Big example» pour la «Big Apple»!

Investir et être investi, il ne faut pas choisir !

Un séminaire Invest a été consacré à la promotion de la Région bruxelloise comme centre européen de décision et dans le contexte du Brexit. Les entreprises présentes appartenaient aux secteurs du digital et du numérique, avec une forte prédominance de FinTech et de l’économie participative. Nous soutenons d’ailleurs l’émulation d’un écosystème dynamique à Bruxelles autour de plusieurs acteurs importants. Cet accent mis lors de la mission à New-York n’est évidemment pas sans lien avec la stratégie développée par la Secrétaire d’Etat pour que Bruxelles joue un rôle central dans ce secteur.

Dans son discours introductif Cécile Jodogne évoqua le développement rapide du secteur FinTech «grâce à la présence en Région bruxelloise des très nombreuses institutions financières, de régulateurs et autres acteurs de la finance». Elle fit valoir combien cette dynamique est prometteuse pour les investisseurs américains qui n’ont plus à hésiter entre Londres et Bruxelles : «But now that your Anglo-Saxon friends have decided to leave the European Union, I really think that you should consider redirecting your investments to Belgium!».

La Secrétaire d’Etat a aussi fondé son argumentation sur la présence des institutions européennes et internationales, sur la haute qualification des diplômés du secteur à Bruxelles, sur la croissance du secteur numérique soutenu par les initiatives gouvernementales nexttech.brussels et digital.brussels.

A propos de l’économie participative se développant autour des outils numériques, elle rappela les mesures prises pour favoriser cette économie et accueillir les investisseurs dans un cadre légal offrant de bonnes conditions d’exploitation et protégeant les utilisateurs et les prestataires de services locaux. Elle évoqua ainsi l’exemple des voitures de location Zipcar’s qui a pu s’implanter grâce aussi à l’intégration de règlements adaptés pour le stationnement.

«When you invest, we become invested!», Cécile Jodogne conclut en ces termes à propos de la dynamique d’échanges induite par l’investissement et l’esprit constructif avec lequel ils sont accueillis en Région bruxelloise.

Visites de travail et rencontres

Rencontres officielles et visites de travail se sont succédées en marge des rencontres B2B, avec les entreprises concernées selon les secteurs. Voici quatre exemples.

Les rencontres avec les autorités de New York en général et de Brooklyn en particulier en présence de la délégation officielle, des entreprises bruxelloises du secteur de la construction et du design et du directeur-délégué pour le continent Nord-américain de Brussels-Airline ont été des moments particulièrement fructueux.  Les entrepreneurs bruxellois présents ont pu faire part de leur expertise et prendre connaissance des projets locaux et de développement urbain potentiellement intéressants pour la délégation bruxelloise.

La visite de Google avec la délégation officielle et 12 entreprises participantes a permis une connaissance plus approfondie des services de Google à travers les activités-clé développées par les ingénieurs pour le moteur de recherche, le référencement payant AdWords et le développement des services du GoogleDrive. Près de 200 personnes sont employées par Google en Belgique et les technologies Google sont utilisées en appui dans de nombreuses applications.

Les présentations à BelCham (chambre de commerce belge aux Etats-Unis) ont permis aux entreprises bruxelloises de prendre connaissance des success stories des entreprises belges qui ont réussi leur implantation à New York. C’était l’occasion de poser des questions techniques et stratégiques et de visiter l’espace de co-working prêt à abriter les nouveaux-venus sur le marché américain.

Enfin, la visite à la boutique de Sarah Pacini située Bleecker Street était une source d’inspiration pour les créatrices de mode et de bijoux qui se sont rendues à New York dans le cadre de cette mission afin de trouver des points de ventes huppés.