Une solution globale est possible pour réduire les nuisances sonores liées au survol de Bruxelles

Jeudi, 16 février, 2017

Survol de Bruxelles

Le gouvernement pose un geste fort en proposant une solution immédiate, responsable et équilibrée au Gouvernement fédéral.

Depuis trop longtemps, les sempiternels désaccords entre les différentes autorités concernées empêchent une gestion du problème de survol de Bruxelles qui tienne compte du droit des Bruxellois à un environnement sain et sûr et de la nécessité d'un développement aéroportuaire mené sur des données objectives.

Pour rappel, l’arrêté bruit, entré en vigueur le 1er janvier 2000, doit désormais s’appliquer intégralement.  Ce sera le cas dès le 22 février, date à laquelle la mesure dite de tolérance zéro prendra ses effets. Le Gouvernement ne modifiera pas l’arrêté bruit.

Pour sortir d’une logique de confrontation, le Gouvernement bruxellois propose une solution globale. A savoir une suspension immédiate de la perception des amendes pour autant que Gouvernement fédéral veille à :

  1. Supprimer les vols sur la route du Canal,
  2. Supprimer des vols sur le virage à gauche entre 06h00 et 07h00,
  3. Respecter strictement les normes de vent (principalement pour les atterrissages en 01).

Ces 3 mesures peuvent être mises en œuvre sans délai et sur la base des routes et des procédures existantes, donc sans aucun obstacle ni juridique, ni technique. Après six mois, le Gouvernement bruxellois évaluera l’impact de ces mesures sur le respect des normes de bruit.

En outre, le Gouvernement bruxellois réitère sa demande au Gouvernement fédéral d’organiser une concertation entre toutes les parties pour faire aboutir une solution durable.

Ces discussions doivent se tenir selon une méthodologie et un calendrier clairs et doivent porter sur :  

  • l’allongement de la nuit,
  • la définition des routes aériennes sur les zones les moins densément peuplées,
  • la mise en place d’une autorité de contrôle indépendante,
  • l’allongement de 1.800m de la piste 25L,
  • la création d’un fonds d’indemnisation.

Cette proposition est transmise ce jeudi 16 février au Gouvernement Fédéral – qui est compétent pour l’exploitation de Brussels Airport et du tracé des routes aériennes- afin qu’elle soit présentée lors du Comité de concertation du 20 février. Le Gouvernement, par l’intermédiaire de sa Ministre Céline Fremault, défendra cette solution qui permet de concilier un développement économique harmonieux de l’aéroport en respectant la qualité de vie de tous.