Le point sur la mission économique princière à Kuala Lumpur et à Singapour

Mardi, 2 décembre, 2014

Du samedi 22 au vendredi 28 novembre, la secrétaire d’Etat au Commerce extérieur représentait la délégation des entreprises bruxelloises à Kuala Lumpur et à Singapour. De retour en Belgique, elle fait le point sur la mission économique princière.

Comment s’est déroulée la mission princière en Malaisie et à Singapour ?

Cécile Jodogne : Il s’agissait de la deuxième mission princière en l’espace d’un mois, après celle d’octobre en Colombie et au Pérou. C’était encore une fois une expérience très enrichissante et les résultats s’annoncent très positifs. Nous avons organisé de nombreuses activités grâce à l’excellente collaboration entre les trois Régions et le fédéral. Quant aux entreprises bruxelloises, elles ont pu prendre part à des rendez-vous B2B avec des entreprises malaisiennes et singapouriennes ainsi qu’à des séminaires sectoriels. En tant que secrétaire d’Etat au commerce extérieur, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux ministres malaisiens et singapouriens. J’ai également eu la chance de visiter plusieurs entreprises et de participer à des cérémonies officielles en présence de la princesse Astrid.

Vous parlez de résultats. Quels sont-ils ?

C.J. : Pour les entreprises bruxelloises, on compte pas moins de 41 rencontres B2B à Kuala Lumpur et 29 à Singapour. Les résultats concrets de ces contacts seront connus dans les mois qui suivent la mission. Cependant, les entreprises nous ont déjà indiqué qu’elles étaient ravies des contrats qu’elles ont pu conclure ou des contacts qu’elles ont pu développer au cours de la mission. En outre, la Chambre de Commerce et l’Union des Entreprises de Bruxelles BECI a pu concrétiser un important partenariat avec son homologue malaisien.

Si vous deviez retenir un moment important de la mission, quel serait-il ?

C.J. : Difficile de n’en retenir qu’un. La mission était minutieusement organisée. Nous n’avons pas perdu une seule seconde. L’agenda était très chargé.
Cependant, je peux vous citer quelques coups de cœur : l’inauguration de Biotec (une entreprise active dans la production de Biogaz), la visite de Mediapolis-One North à Singapour (une cité-média comparable au projet Reyers), la visite de l’agence du redéploiement urbain de Singapour, le petit-déjeuner des entrepreneurs bruxellois durant lequel un ancien stagiaire BYEP nous a expliqué son projet « Trusted Family », ma participation au séminaire sur la finance islamique et éthique. Et pour clôturer la mission, j’ai inauguré avec le plus grand plaisir la 1ère boutique Tintin de Singapour.

Certains ont décidé de réduire la fréquence des missions princières. Qu’en pensez-vous ?

C.J. : Selon moi, les missions princières sont de vraies réussites. Elles sont loin d’être des balades touristiques ou de simples rendez-vous protocolaires. Elles permettent réellement de créer un climat positif pour les affaires. C’est pourquoi j’ai regretté amèrement la décision unilatérale du gouvernement flamand de réduire les missions princières à deux par an. A Bruxelles, nous restons ouverts à la possibilité d’ajouter un volet économique aux visites royales. Nous pourrions en organiser deux chaque année. Ceci comblerait en partie la réduction des missions princières. Le plus important est de soutenir l’activité économique et les entreprises dans leur volonté d’exporter des biens et des services à l’étranger.