Cécile Jodogne participait ce vendredi 27 octobre à la Chambre de Commerce de Ouagadougou à un séminaire sur l'entrepreneuriat féminin. L'objectif était de relever et de mettre en avant les compétences entrepreneuriales féminines des deux pays, cette approche s’intègre à la stratégie de redynamisation les relations commerciales belgo-burkinabès.
La Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur a souhaité repréciser son engagement et les mesures qui ont déjà été prises à Bruxelles en ce qui concerne l'entrepreneuriat féminin : « je m’engage, via la plateforme Women in Tech, à favoriser la promotion des femmes entrepreneures, dans un accompagnement spécifique et nécessaire pour encourager celles-ci à démarrer une affaire dans les meilleures conditions possibles. » Il est en effet de plus en plus nécessaire de tendre vers une meilleure compréhension de l’entrepreneuriat féminin à Bruxelles, via un monitoring quantitatif et qualitatif.
Le discours prononcé par Madame Jodogne aura permis de revenir sur ses actions en termes de dynamisation de l'entrepreneuriat féminin : « l'objectif de mon intervention, est de montrer aux exportatrices potentielles que faire du commerce à l’étranger, c’est aussi une affaire de femmes ! » a-t-elle expliqué. Et de pointer l'activité entrepreneuriale burkinabè qui connait ces dernières années une croissance significative : « on trouve aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités des femmes chefs d’entreprises ». Rappelons que des efforts sont consentis par les pouvoirs publics et d’autres acteurs pour permettre aux femmes entrepreneures de se lancer à l’export.
Au Burkina Faso, on compte environ 51 580 entreprises toute tendance confondue. Les femmes sont propriétaires de près de 4 527 entreprises réparties dans des domaines divers comme le commerce, le service, l’éducation, la santé et bien d’autres. La plupart des femmes entrepreneures sont citées comme modèles de réussite, pour leur rigueur de gestion et pour le respect, surtout des valeurs fondamentales de la pratique des affaires. Ces chiffres témoignent donc bien d’une volonté de s’engager sur le long terme.
Pour favoriser les rencontres B2B, Cécile Jodogne a également rappelé l'avantage de la francophonie des deux pays dans la construction de relations professionnelles fortes et pérennes : « je pense en effet que la proximité linguistique et culturelle peut constituer un atout dans le développement de liens commerciaux entre certains marchés ». Pour les femmes entrepreneures, développer un réseau d’échanges est important et aide à se positionner. La pratique de la langue française est certainement une opportunité ici au Burkina Faso pour étendre des réseaux de partenariats.
Photo ci-dessus : La Secrétaire d'Etat avec Marguérite Traore, directirce de FAARF (Fonds d’appui aux activités renumératrices des femmes)
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