Durant toute une semaine, du 18 au 24 juin, une délégation d’entreprises en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) mène une mission économique en Belgique.

La RDC dispose en effet d’un patrimoine exceptionnel. Pourtant, le secteur touristique congolais ne représente encore actuellement que 0,7% du PIB. Il y a donc un réel potentiel que des partenaires congolais et belges peuvent valoriser, en faisant de la RDC une destination touristique plus visible et plus compétitive.

”Le tourisme est un secteur transversal où des opportunités d’affaires sont nombreuses, en matière d’infrastructures et de construction, de transport, d’informatique et du numérique, de formation ou encore de conseil et de consultance”, a souligné la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, lors de la séance d’ouverture de cette mission, le 19 juin dernier.

L’objectif de cette mission en Belgique est d’offrir un cadre favorable à la concrétisation de ces opportunités d’affaires par des partenariats public-privé et privé-privé. Durant toute la semaine, la soixantaine d’entrepreneurs congolais et des entrepreneurs belges et bruxellois ont l’occasion de se rencontrer et d’échanger sur des domaines aussi variés que l’éco-construction ou le patrimoine touristique et culturel.  

Au cours de l’importante étape bruxelloise de cette mission, les participants aborderont des enjeux tels que la formation en HORECA (avec le CERIA), le patrimoine architectural (à la Faculté ULB La Cambre Horta) et la promotion du tourisme éthique.

“L’image de la RDC véhiculée par les médias est contrastée, mettant en avant la beauté et les richesses naturelles, mais aussi la réalité de la pauvreté, de l’insécurité et de l’instabilité. Pourtant, les choses peuvent changer car le pays regorge d’un potentiel touristique riche et diversifié. Il y a de réelles perspectives de développement dans ce secteur”, conclut Cécile Jodogne.

La République Démocratique du Congo dispose de ressources intéressantes pour le tourisme d’affaires, le tourisme culturel et scientifique, et l’écotourisme. Les sous-secteurs qui offrent un potentiel sont multiples : hôtellerie et centres de conférence, en milieu urbain, aménagement et gestion de sites touristiques, ou encore la communication et le marketing.